Daniel Ratthé réagi au budget |
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Politique |
Mercredi, 31 Mars 2010 |
- Daniel Ratthé, député de Blainville Au lendemain du dépôt du budget du gouvernement Charest, le député de Blainville, Daniel Ratthé, a réagi face aux mesures austères annoncées par le ministre des Finances. Si le gouvernement libéral prévoit avoir éliminé le déficit en 2013-2014, ce sera au prix de sacrifices importants de la part de la classe moyenne. En effet, des augmentations de toutes sortes attendent les Québécois : hausses de la TVQ, hausses des tarifs d’électricité, hausses des prix de l’essence, hausses des frais universitaires, taxe sur la santé. « Ce que l’on peut retenir de ce budget, ce n’est pas la contribution théorique de 62% de l’État annoncée par le ministre des Finances mais le fait que le gouvernement Charest, fidèle à son habitude, se serve dans les poches des contribuables québécois plutôt que de faire un vrai ménage dans sa propre cour. L’objectif de réduction de croissance des dépenses reste un vœu pieux alors que les payeurs de taxes, quant à eux, ont la certitude qu’ils seront moins riches à l’atteinte du déficit zéro, sans même obtenir des services améliorés en retour. Ce budget est tout simplement révoltant! », a déclaré le député de Blainville. Une classe moyenne avec moins de moyens La facture de ce budget libéral sera salée pour la classe moyenne, prévient Daniel Ratthé. En effet, avec les différentes hausses de taxes et de tarifs, le revenu familial des ménages québécois risque de faire les frais de la lutte au déficit libéral :
« En tout et partout, c’est 1 300$ que Jean Charest ira chercher dans les poches des familles moyennes du Québec avec ces taxes et tarifs. Bien qu’il se vante d’avoir réduit le fardeau fiscal Réduction de la croissance des dépenses de l’État : de quoi être sceptique! Le député de Blainville déplore que le gouvernement Charest, qui s’est fait élire, en 2008 sur la promesse de ne pas hausser les tarifs, les taxes et les impôts, brise son engagement et utilise les contribuables pour renflouer ses coffres, alors qu’il n’a pu, ces sept dernières années, réduire ses dépenses. « C’est une chose de demander aux contribuables de faire un effort supplémentaire. Par contre, nous avons un gouvernement qui n’a pas été capable d’atteindre ses objectifs de réduction de la croissance ces sept dernières années et qui nous annonce aujourd’hui qu’il pourra les diminuer de 3,2 milliards $ à 2,8 milliards $. Quelle est la crédibilité du gouvernement libéral en cette matière? Il y a lieu d’être sceptique. Alors que les contribuables sont sûrs de payer, l’État ne garantit pas qu’il atteindra ses cibles. En bon québécois, ce n’est pas ce que j’appelle un bon deal », a mentionné le député. De l’argent à aller chercher au fédéral Le député de Blainville a rappelé que le ministre des Finances avait d’autres sources de revenus à sa disposition. « Pendant qu’il pige allègrement dans les poches des Québécois, Jean Charest n’a pas réussi à obtenir réclamer les 2,2 milliards $ que le gouvernement fédéral lui doit pour l’harmonisation de la TPS et de la TVQ, sans oublier d’autres comptes en souffrance que le premier ministre ne veut surtout pas réclamer à son homologue d’Ottawa, de peur de démontrer le mauvais fonctionnement du fédéralisme. Sans parler des 4 milliards $ que l’État perd annuellement à cause de la collusion dans le milieu de la construction, que le gouvernement ne veut pas élucider avec une commission d’enquête. J’invite le gouvernement libéral à faire le ménage dans sa cour avant de nettoyer les poches des contribuables! », a poursuivi le député. Celui qui est porte-parole de l’opposition officielle en matière de petites et moyennes entreprises s’est inquiété de l’absence de mesure pour l’économie en régions. « Au sortir d’une crise économique, on se serait attendu à plus de mesures de relance. On n’a rien pour les régions et toujours pas de plan de relance pour les entreprises qui ont souffert de la récession. Dans ce budget, le gouvernement prend beaucoup mais donne peu aux Québécois. Malheureusement, nous souffrirons encore longtemps de l’incompétence et de la mauvaise gestion du gouvernement de Jean Charest », a conclu Daniel Ratthé. |