S.Pagé Loi sur les phosphates |
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Politique |
Mercredi, 31 Octobre 2007 |
PROJET DE LOI SUR LES PHOSPHATES POUR CONTRER LES ALGUES BLEUES
«Nous n'attendons plus après le gouvernement et nous agissons »
Depuis 2006, le Parti québécois invite le gouvernement du Québec à agir rapidement pour contrer le phénomène des algues bleues. Or, le gouvernement Charest a tardé à intervenir, si bien que le phénomène, loin de s'atténuer, s'est plutôt intensifié cet été. Devant la crise actuelle, le Parti québécois a dévoilé le 8 août dernier diverses propositions. Cette idée de légiférer a été bien accueillie par différents intervenants et même par la ministre Line Beauchamp. C'est d'ailleurs à l'unanimité que l'Assemblée nationale a voté en faveur du dépôt du projet de loi.
« Avec ce gouvernement, il semble bien quil faille forcer le jeu. On a la preuve avec le projet de loi de lancien député Stéphan Tremblay sur linterdiction des sacs de plastique. Réfractaires au départ, ils sont désormais favorables. Voilà pourquoi nous déposons ce projet de loi pour limiter le phénomène des algues bleues. En septembre dernier, la ministre Beauchamp disait quelle mettrait de la pression sur Ottawa pour que le gouvernement fédéral adopte une législation en ce sens et annonçait une intention de règlement. Or, il sest passé cinq semaines et nous navons aucun signe, ni dans un sens, ni dans lautre. Le Parti Québécois va donc de lavant pour faire bouger les choses », a déclaré le député de Labelle, Sylvain Pagé.
Les députés péquistes ont réitérer limportance de préserver la ressource eau et réclament de nouveau de la ministre Beauchamp quelle mette en place rapidement les redevances sur leau captée, un engagement prévu dans la Politique nationale de leau élaborée en 2002 et que lactuel gouvernement sétait pourtant engagé à mettre en oeuvre intégralement.
« La Politique nationale de leau a été élaborée dans le but, justement, dassurer la protection de la ressource eau, de la gérer dans une perspective de développement durable et de protéger la santé de la population et des écosystèmes partout au Québec. Nous ne comprenons pas pourquoi le gouvernement attend depuis près de cinq ans pour agir », a conclu Sylvain Pagé |