Laframboise : exclure l'eau de l'Aléna |
![]() |
![]() |
Politique |
Lundi, 21 Mai 2007 |
![]() « Le Bloc Québécois est déterminé à s'assurer que les réserves en eau douce du Québec ne feront pas l'objet de marchandage et ne seront pas vendues aux États-Unis, où les besoins commencent à se faire de plus en plus criants », a déclaré le député d'Argenteuil-Papineau-Mirabel, Mario Laframboise. Cette demande intervient à la suite de ladoption de la motion du Bloc Québécois présentée au Comité permanent du commerce international qui réclame que leau soit nommément exclue des services et des biens couverts par lALÉNA.
Le Bloc Québécois a reçu le support du NPD et du Parti libéral, mais na pas été aidé par les Conservateurs. Ces derniers ont quant à eux tenté de retarder le processus dadoption de la motion par toutes sortes de stratagèmes procéduraux qui font honte à la démocratie. « Il est véritablement scandaleux que la partisannerie ait été utilisée pour un sujet aussi important que la protection dune ressource essentielle comme leau », a rappelé Mario Laframboise. Pour le député, ce dossier est dune grande importance puisque la circonscription dArgenteuil-Papineau-Mirabel possède une réserve en eau douce de surface et souterraine dune richesse inestimable que lon doit protéger.
Voici le texte de la motion adoptée au Comité permanent du commerce international :
« Conformément à larticle 108(2) du Règlement, le Comité permanent du commerce international recommande au gouvernement dentamer rapidement des pourparlers avec ses homologues mexicain et américain afin dexclure leau des biens régis par lALÉNA et que rapport de ladoption de cette motion soit fait à la Chambre à la première occasion. »
Le député du Bloc Québécois a rappelé que cette situation, qui relève de la responsabilité fédérale, pose un risque pour les lois des provinces qui interdisent lexportation de leau en vrac. « Le gouvernement Harper doit protéger cette importante ressource naturelle. Son action doit être dautant plus rapide quun simple accord par échange de lettres entre les gouvernements du Canada, des États-Unis et du Mexique précisant que leau nest pas couverte par lALÉNA devra être respecté par les tribunaux internationaux comme sil faisait partie intégrante de lALÉNA », a conclu Mario Laframboise. |