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Depuis un mois ma santé chancelle, mon système auto-immunitaire faiblissait. J’avais entrepris un jeûne que je n’ai pas réussi à terminer car au bout de 7 jours je n’avais plus de tonus musculaire. De peine et de misère que je réussissais à me concentrer pour la mise en page du journal. Je cherchais mon souffle continuellement depuis dimanche et ne faisais que dormir entre les crises de toux.

J’espérais profiter de l’arrivée du printemps en recevant cette énergie naissante. Ce ne fut pas le cas! Sans comprendre ce qui se passait l’air n’arrivait plus à mes poumons. Je courrais dans tous les sens pour trouver de l’air, je me voyais mourir au bout de 4 minutes. J’ai réussi à m’assoir en essayant de me calmer et à percevoir un peu d’oxygène… Je commençais à accepter que j’allais mourir.

Arrivé à l’hôpital on m’a diagnostiqué code 2 sur 5. Installé sur une civière automatiquement, j’ai eu  droit aux soins et à une armée d’urgentologues empressés. Mme Bou me voyant entre bonnes mains est rentrée dormir quelques heures à la maison.

Mon diagnostique : Pneumonie, arrêt de travail obligatoire de 40 jours.

« Mon boss ne me donnera jamais congé! » « Pourquoi me dit le pneumologue ?» « Parce que c’est moi le patron! » ....Et là,  j’ai eu droit au cours 101 comment travailler sans se mettre à terre. 

Je viens de commencer à lire mes courriels et c'est la raison pour laquelle je me suis empressé à vous donner de mes nouvelles. Non la Quinze Nord continue en subissant seulement les élans de santé de l'éditeur. Je reçois cette mésaventure comme un avertissement que je prends au sérieux!