Pas sa «meilleure» semaine

Le maire de Mirabel, Hubert Meilleur, n'avait pas le sourire facile samedi dernier lors des cérémonies d'accueil du train de banlieue. Il a été tout simplement «oublié» par le Premier ministre Charest et même par son «bon ami» le maire Gascon.
Du gouvernement fédéral, il exigeait de 1800 à 2000 acres (728 à 809 hectares) de terres pour développer son parc industriel qui devient exigu. Cela aurait toutefois entraîné un changement de zonage, contesté par les agriculteurs. M. Harper a rejeté du revers de la main une cession de ces terres à la Ville. « Notre objectif ici n'est pas de remplacer l'expropriation fédérale par une expropriation municipale », a déclaré le premier ministre
Le Noël des agriculteurs
.Les quelque 125 agriculteurs qui louent les terres pour les exploiter auront préséance. Le gouvernement leur offre, comme lors de la première rétrocession de 1985, d'acheter les terres au prix de l'évaluation, moins un pourcentage de compensation pour l'erreur passée d'Ottawa. De plus, les agriculteurs déduiront du prix d'achat les investissements qu'ils ont faits sur leurs terrains.
Donc, la Ville de Mirabel, Aéroport de Montréal (ADM) et les autochtones de Kanesatake restent sur leur faim, eux qui avaient des visées sur les terres rétrocédées. En vertu de la promesse électorale de M. Harper, la totalité des 11 000 acres devait revenir aux agriculteurs.