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5 février 2008
Pause Café
Écrit par Gilles Bouvrette   
Lundi, 04 Février 2008

Arrêtez.. la cour est pleine

Émile Nelligan dont la carrière fut brève, soit de 1895 à 1899, nous racontait il y a plus d'un siècle: Soir d'hiver

Ah ! comme la neige a neigé !
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah ! comme la neige a neigé !
Qu'est-ce que le spasme de vivre
A la douleur que j'ai, que j'ai !

Tous les étangs gisent gelés,
Mon âme est noire :
Où vis-je ? où vais-je ?
Tous ses espoirs gisent gelés ;
Je suis la nouvelle Norvège
D'où les blonds ciels s'en sont allés.
Pleurez, oiseaux de février,
Au sinistre frisson des choses,
Pleurez, oiseaux de février,
Pleurez mes pleurs, pleurez mes roses,
Aux branches du genévrier.

Ah ! comme la neige a neigé !
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah ! comme la neige a neigé !
Qu'est-ce que le spasme de vivre
A tout l'ennui que j'ai, que j'ai !
 
 

Si Nelligan trouvait l'hiver difficile dans son temps, imaginez-le dans notre siècle actuel. Pourtant, il ne vivait pas les déneigements, puisqu'on écrasait la neige et personne ne chialait de cette facon d'agir en hiver. Mais au printemps, ça gueulait fort lors du dégel, la raison? C'est qu'il y avait du crottin de cheval un peu partout, pourtant il n'a rien écrit là-dessus.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Comme vous le voyez sur les photos, ce camionneur  a réussi à sortir de sa rue super enneigée avec son matelas. De la manière qu'il conduisait, je pense qu' il avait vraiment les blues de l'hiver.  Partait-il vers le sud ?
 

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