Bilan hiver-printemps 2012 « De loin la pire session de tout le mandat libéral. »
La députée de la circonscription de Mirabel, Me Denise Beaudoin, dresse un bilan des plus négatifs de la dernière session parlementaire. La gestion de la chose politique par Jean Charest confine au quotidien sans vision mais tout en calcul, et va au gré des scandales, de démissions ministérielles successives, d’un évident manque de leadership.
« Quand a-t-on jamais trouvé Jean Charest inspiré et inspirant ? : telle fut aussi la session que l’on vient de terminer ! » note avec amertume Me Beaudoin.
Où s’en va-t-on au gouvernement et chez les Libéraux ?
Le menu législatif libéral s’est révélé désespérément vide : faudra-t-il n’en retenir que l’inacceptable Loi 78 ? Le climat des échanges à l’Assemblée nationale délaisse toute sérénité au profit d’une agressivité constante peu constructive.
Selon Me Beaudoin qui, à titre de marraine de la circonscription d’Argenteuil, a beaucoup travaillé à cette élection partielle, « la perte de d’Argenteuil aux mains du PQ a représenté rien de moins qu’une une puissante gifle pour Jean Charest et ses troupes, battus à leur propre jeu (assurance trompeuse, mauvaise lecture de l’humeur populaire). »
J. Charest cherche faire oublier son bilan désastreux. Pendant qu’il tolère que la corruption, le manque d’éthique et le déficit de confiance règnent à tous les niveaux au sein de son gouvernement, il persiste, avec les deux mains sur le volant, à nous mener collectivement directement dans le champ : « Le Québec cherche vainement son chemin dans le brouillard instauré par les Libéraux. On ne trouve même plus le Nord…ni son Plan qui bat de l’aile ! » fait valoir la députée.
Mou avec la corruption et dur avec les étudiants, Jean Charest voudra se faire réélire sur le dos d’une crise sociale majeure qu’il a largement contribué à créer et à nourrir de sa mauvaise volonté. « Je me demande si le Premier ministre ne veut tout simplement pas du retour de la paix sociale au Québec. » note Me Beaudoin.
Au chapitre des réalisations, le gouvernement Charest aura réussi à endetter le Québec de 63 milliards de dollars en 9 ans ! « Je veux souligner que du même souffle, les salles d’urgence auront connu une augmentation substantielle du temps d’attente, un sujet auquel s’ajoute l'iniquité interrégionale en financement pour la santé dans les Laurentides et dont j’ai discuté plus d’une fois au cours de rencontres régionales avec le ministre de la Santé. »
« Le gouvernement libéral a complètement abandonné l'agriculture et, de son côté, la CAQ veut faire de nos agriculteurs, des locataires : et c’est là, avec le délicat dossier environnement, une situation que je dénonce avec force. » indique Me Beaudoin.
Bref, la députée estime que « tout au long de cette session, Jean Charest s’est montré incapable de mobiliser la population autour des vrais enjeux sociaux et économiques autrement que par pur calcul électoraliste. »
Pendant ce temps au PQ
Notre formation a identifié plusieurs pistes de solutions face aux enjeux réels (soins à domicile, enrichissement durable pour le développement de nos ressources naturelles, moratoire sur l'exploration, la fracturation hydraulique et l'exploitation des gaz de schiste, meilleur soutien aux organismes-famille et aux familles de la classe moyenne via l’abolition entre autres de la taxe santé , la protection du français, l’enrichissement collectif et non celui des petits amis du clan libéral.
Pendant ce temps, ici :
La députée a mené une tournée des écoles, de plusieurs Maisons des jeunes et des conseils municipaux, trois séries de démarches riches d’enseignement, précise-t-elle.
Elle a manifesté son appui aux sinistrés de Saint-Benoît et apporté son soutien financier concret aux organismes communautaires, culturels et sportifs, aux centres et réseau de femmes, sans oublier les expropriés de Mirabel, avec le dépôt d’une motion et d’une déclaration officielle de la députée.
Me Beaudoin a contribué à la promotion de la relève agricole et aérospatiale ; elle a eu des rencontres et échanges avec les représentants de Laurentides économique et des Chambres de commerce de la région. Elle a enfin suivi de très près l’évolution du dossier du site d'enfouissement et mine d'Oka.
En conclusion
Me Beaudoin souhaite vivement que « le Québec sorte enfin du climat contreproductif dans lequel les Libéraux l’ont installé ; et, pour la suite des choses, je préconise l’instauration d’un débat public éclairé et d’une réflexion réaliste dans la population. » lance-t-elle.