Décès de Fernand Bourassa

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altMonsieur Bourassa fut mon premier employeur qui m’a vraiment fait confiance dans la vie. De nature cartésienne monsieur Bourassa acceptait mon caractère artistique et me faisait confiance lorsque je travaillais comme technicien en arpentage dans les années 70 à St-Jérôme.

Une vingtaine d’années plus tard il a arpenté notre propriété même s'il était retraité. C’est avec  sa complicité et celle de mon ami le notaire Jean Lambert que nous avons Mme Bou et moi pu acquérir notre propriété qui naguère appartenait  à mes ancêtres.

Depuis lors, à chaque année au mois de juin puisqu’il m’avait formulé qu’il aimait la rhubarbe, nous allions offrir notre récolte. C’était notre rendez-vous annuel

Quel ne fut pas ma surprise lorsqu’il nous a invité  (Mme Bou et moi)  à venir acquérir des biens qu’il voulait se départir. Ce fut la dernière fois que je l’ai vu. Entre temps il avait vendu sa propriété, déménagé et ne voulait plus de rhubarbe. Je sais qu’il était un fidèle lecteur de la Quinze Nord et parfois il me donnait signe de vie.

Mme Bou et moi sommes allés à l’église St-Pierre le jour de ses funérailles, je n’ai reconnu aucun de ses enfants et je n’ai même pas aperçu son épouse Rita… 

Par contre j’ai vu son urne en m’étonnant de ne pas rencontrer mes vieux copains de travail tel que Gaétan Cossette qui m’a initié à l’arpentage, Félicien Lauzon le maitre dessinateur ainsi que Pierre Richer le mathématicien.

Soit peut-être que nous avons tous vieillis à un point que nous nous ne reconnaissions pas ?

Monsieur Bourassa fut pour moi un individu qui a marqué mes différentes étapes de vie et je sais que malgré nos différences nous nous apprécions comme intello. Adieu Monsieur Bourassa et merci d’avoir été présent dans ma vie.