Il y a une semaine je rédigeais la Pause Café intitulée Je suis vraiment un baby boomer.
Je viens tout juste de recevoir un commentaire de la fille du bien aimé docteur Léonard qui ajuste l’information de cet écrit. D’un esprit anthropologue et généalogique, j’ai écrit à tort en me basant seulement sur les dires de ma mère… J’ai cité qu’elle ne se souvenait pas de ma naissance puisqu’elle avait été endormie!
Je reçois avec tendresse le commentaire de Mme Marthe qui a pris le temps de commenter cette Pause Café et je la remercie d'apporter une nuance sur cette époque et qui m'a confirmé ma naiveté d'un p'tit gars qui voulait savoir s'il n'avait pas été adopté ….
Voici son texte
Dans les années 50, on «n'endormait» pas les femmes pour faciliter l'accouchement et les «encourager» à enfanter. On les anesthésiait seulement avant que l'enfant sorte, pour expulser le placenta. On ne pouvait «encourager» les femmes à avoir une ribambelle de bébés, elles n’en voulaient pas autant. Ce sont les curés lesquels, en leur refusant l'absolution lorsqu'elles n'étaient pas enceintes une fois par année, qui leur faisaient un tel chantage. Pour ne pas en avoir, les bourgeoises payaient même souvent pour qu'on leur fasse une hystérectomie complète. La pilule n'était pas encore là. Nous n'avons pas refusé d'être «endormies», nous avions peur de paralyser avec cette piqûre dans la colonne vertébrale du nom de «bloc honteux» souvent ratée à l'époque. Dans les années 70, les femmes accouchaient naturellement, sans aucune anesthésie ni calmant. Peace and love and don't cry.
ML, fille d'obstétricien accouchée par son père deux fois.