« Une opération cosmétique qui tourne à vide. »
Sur le fond des choses, rien ne change. Ainsi, la commission d’enquête publique sur l’industrie de la construction, réclamée par la majorité de la population du Québec, n’est toujours pas enclenchée. Par ailleurs, en maintenant Yves Bolduc à titre de ministre de la Santé, « Jean Charest confirme son intention d’imposer un ticket modérateur. Comme toujours, il continuera à fouiller dans les poches des Québécois », estime Me Beaudoin. « Après une année à gérer crise par-dessus crise, à faire face à un nombre inquiétant d’allégations de conflit d’intérêts, nous étions en droit d’attendre un remaniement ministériel majeur de la part du premier ministre. Or, ce simple changement d’affectations des mêmes personnes à des postes autres n’apporte rien de nouveau. »
Les observateurs tiennent ce gouvernement pour usé et sans vision. Peu importe que certains ministres aient quitté le cabinet, les dossiers litigieux sont toujours d’actualité et ne sont en rien réglés, que l’on pense entre autres aux dossiers des garderies », a ajouté la députée.
Jean Charest a manqué de leadership et de courage
« Jean Charest est en panne de leadership et de vision. Il est à la tête d’un gouvernement marqué par le temps et sans gouvernail. Un vrai leadership de sa part aurait été de déclencher une commission d’enquête publique sur l’industrie de la construction, sur l’octroi de contrats gouvernementaux et le financement des partis politique », a conclu la députée de la circonscription de Mirabel.