D Beaudouin: La gare de train à  Mirabel

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« Je demande la tenue d’une étude sur l’emplacement de la gare du train de banlieue à Mirabel. »

Denise Beaudoin

Tout en réitérant son appui entier à l’établissement d’une gare de train de banlieue à Mirabel, la députée de la circonscription de Mirabel, Mme Denise Beaudoin, demande à l’Agence de transport métropolitain (AMT) de mener le plus tôt possible une étude, indépendante et publique, qui inclurait le site de l’aéroport de Mirabel quant au lieu d’implantation de cette gare de train de banlieue à Mirabel parce que, explique-telle « le choix actuel de Saint-Janvier ne fait pas l’unanimité alors que le site même et les installations déjà existantes de l’aéroport de Mirabel, jamais officiellement considérés, offrent des caractéristiques particulières qu’il faut analyser avant de prendre la décision finale, rationnelle et la plus avantageuse, hors de tout doute. »

Un besoin, oui, mais pas un caprice
Devant une situation qui soulève plusieurs questions chez de nombreux commettants de sa circonscription, convaincue de la pertinence de considérer d’autres options, la députée a rencontré des représentants de l’AMT à son bureau de circonscription à Sainte-Scholastique (Mirabel).
Elle a ainsi voulu faire le point précis sur ce dossier et réclamer une étude complète sur l’ensemble de cette question, « puisque selon les informations que l’on m’a transmises, une telle étude n’a pas encore été réalisée. »
« Ce n’est pas la pertinence du lien ferroviaire et l’importance du développement économique qui l’accompagne que je remets ici en cause, mais le choix même du site de la gare. L’étude que je demande officiellement au nom d’une partie importante de la population de Mirabel qui la réclame ne va pas nullement retarder l’implantation de la gare à Mirabel : j’ai reçu confirmation qu’elle peut se faire rapidement par un expert, et que l’argent requis est disponible : il doit servir pour établir le choix le plus censé de l’emplacement pour cette future gare, considérant entre autres que des erreurs ont été commises dans le passé. » indique Mme Beaudoin.

De nets avantages concurrentiels
Tous ceux et celles qui réclament une étude qui inclurait l’aéroport font valoir les avantages de ce site central qui ne semblent pas avoir été considérés avant de retenir Saint-Janvier, C’est ainsi qu’il faut considérer le très un vaste stationnement (intérieur et extérieur), les infrastructures déjà existantes au sous-sol dédiées à une gare. L’on relèvera aussi le désengorgement de l’autoroute que cela permettrait. Comptant avec la présence de milliers de travailleurs des industries installées dans ce même secteur, on peut envisager l’établissement d’un CPE exceptionnel dans l’ancien hôtel (qui compte déjà une piscine et des restaurants). Ici, pas question d’expropriation ou d’agrandissement pour la gare ; de son côté, la protection de la zone verte est assurée et l’impact crée par le bruit sera nul. De plus, le fédéral pourrait s’impliquer financièrement. En fin, avec tout l’argent ainsi économisé, le financement d’une navette vers Saint-Jérôme devient vite plus accessible.

Dans l’intérêt collectif
Considérant avoir leur mot à dire dans ce dossier qui semble leur échapper complètement, de très nombreux citoyennes et citoyens expriment clairement leur mécontentement de n’avoir pas consultés. En effet, alors que toutes les options n’avaient pas été envisagées, le maire seul a décidé de l’emplacement de la gare sur l’ancien site de celle démolie il y a 50 et qui à l’époque était plus utilisé pour le transport de marchandises que de passagers.
« Posant l’intérêt public comme condition de base quant au choix du site d’implantation de la gare de train, je suis d’avis, comme de très nombreux commettants de la circonscription, que cette décision doit reposer avant tout sur des critères solides et objectifs, seuls permis par une étude véritable que je demande à l’AMT d’entreprendre dans l’immédiat. » signale Mme Beaudoin.
La députée conclut en mentionnant avoir eu une rencontre avec la ministre Michelle Courchesne, responsable de la région des Laurentides, « qui m’a confirmé qu’elle suivrait le dossier et qu’elle était sensibilisée à cette demande. »