Le ministère des Transports, la Société de l’assurance automobile du Québec et la
Commission des transports du Québec s’associent à la campagne de sécurité en transport scolaire de l’ATEQ
La ministre des Transports et ministre responsable de la région de la Mauricie, Mme Julie Boulet, est heureuse de s’associer à la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) et à la Commission des transports du Québec (CTQ) pour soutenir la 21e Campagne de sécurité en transport scolaire de l’Association du transport écolier du Québec (ATEQ) qui aura lieu du 2 au 13 février 2009.
Mme Boulet a souligné que : « c’est grâce à l’implication de tous les partenaires que nous pouvons assurer la sécurité des enfants, mais nous devons continuer à être vigilants et à faire front commun afin d’augmenter l’impact des efforts de chacun. Tout le monde doit faire sa part afin de rendre le réseau routier plus sécuritaire pour eux en respectant notamment la réglementation en vigueur ».
Depuis 1993, la Loi sur les transports oblige tous les conducteurs d’autobus scolaire à suivre une formation de base de 15 heures et un cours de formation de 6 heures tous les trois ans sur l’un ou l’autre des aspects de leur métier. Le contenu de la formation de base s’attarde surtout sur les lois et les règlements, la connaissance des passagers et la résolution de problèmes et, enfin, sur les situations d’urgence. Le contenu du cours de 6 heures est revu tous les trois ans. Ainsi, l’édition 2006-2009 de ce cours avait pour thème « La qualité de vie dans mon autobus scolaire ». Pour les années 2009 à 2012, le cours de formation de 6 heures sera consacré à la conduite préventive. C’est l’occasion aussi pour les conducteurs de revoir les lois et règlements rattachés au transport des écoliers.
Un défi continu pour la SAAQ
Partenaire de la campagne de sécurité dans le transport scolaire organisée par l’ATEQ, la SAAQ contribue sans relâche à promouvoir, auprès de tous les usagers de la route, les consignes de sécurité à suivre en présence d’autobus scolaires. Elle accorde une attention toute particulière aux jeunes écoliers, qu’elle veut voir grandir en sécurité. C’est pourquoi elle tient à rappeler à tous les conducteurs de demeurer vigilants et de respecter la signalisation en tout temps à l’approche d’une zone scolaire.
Aussi, par l’entremise de son agence Contrôle routier Québec, elle a le mandat de s’assurer que le transport des écoliers se fait en toute sécurité et en conformité avec les lois et les règlements en vigueur. Pour le président et chef de la direction de la SAAQ, M. John Harbour, le travail des contrôleurs routiers représente un défi continu : « Les contrôleurs routiers effectuent chaque année deux vastes opérations de contrôle des autobus, minibus et voitures utilisés pour le transport d’écoliers. Des vérifications régulières sont aussi faites dans les entreprises, sur la route et à la suite de plaintes reçues. Bon an mal an, c’est plus de 2 000 véhicules qui sont interceptés et soumis à une vérification complète ».
Rappelons que, de 2002 à 2007, pendant la période scolaire, 50 jeunes de 5 à 17 ans ont été victimes d’accidents au moment de traverser la rue, de monter à bord d’un autobus ou d’en descendre. De ce nombre, 3 sont décédés; aucun d’entre eux n'était occupant de l'autobus.
La gestion de la sécurité, c’est essentiel
De son côté, la présidente de la Commission des transports du Québec, Mme Lise Lambert, rappelle que les transporteurs scolaires jouent un rôle déterminant pour la sécurité des jeunes écoliers. Ils doivent gérer efficacement la sécurité au sein de leur entreprise afin de réduire le nombre de victimes sur les routes. C’est pourquoi la Commission sensibilise les nouvelles entreprises de transport scolaire. Elle évalue le comportement des transporteurs à risque et peut leur imposer des conditions afin de corriger les déficiences. « Le respect de la réglementation liée au transport scolaire, l’adoption et l’application de politiques de sécurité appropriées et un comportement sécuritaire des conducteurs sont des gages d’une gestion réussie de la sécurité routière », d’indiquer Mme Lambert.