Lettre au maire Gascon

Jeudi, 10 Avril 2008 Actualités - Lettre du lecteur
Envoyer Imprimer

Syndicat des enseignantes et des enseignants

cégep de Saint-Jérôme

Le mercredi 9 avril 2008

Monsieur le maire,

 Les employés et les élèves du cégep vous ont fait parvenir à la fin de février une pétition comportant plus de 1 700 signatures vous demandant de réexaminer certaines décisions de votre administration concernant le stationnement dans les rues et sur les terrains de stationnement appartenant à la Ville. Après avoir parlé au téléphone à deux reprises avec votre adjoint administratif, M. Jean-Pierre Labrie, à qui nous demandions une rencontre avec vous, nous nous sommes fait répondre, le 18 mars, que vous accepteriez de nous parler si nous nous présentions le soir même à la réunion du conseil municipal et que nous vous posions une question lors de la période prévue à cette fin qui précède la réunion du conseil. Nous n'avons pas accepté cette proposition, parce que  c'est un véritable échange avec vous que nous souhaitons.

 

Au fil des ans, le cégep a grossi, les habitudes de transport des élèves ont changé et les terrains de stationnement du cégep sont devenus insuffisants. Des élèves et des employés se sont mis progressivement à stationner leurs voitures dans les rues tout autour du cégep. Pendant plusieurs années, il a aussi été possible de stationner sa voiture gratuitement au marché, puis sur un terrain qui a été mis à notre disposition au sud du marché.

 

Récemment, votre administration a pris la décision de limiter considérablement le stationnement dans les rues de la ville qui entourent le cégep et de rendre payants les deux terrains de stationnement situés au marché et au sud du marché. Le prix que vous demandez pour y stationner sa voiture est relativement élevé, compte tenu du fait que la plupart des utilisateurs sont des élèves du cégep. Nous trouvons également que les limitations que vous avez imposées au stationnement dans les rues sont excessives. Le cégep, de son côté, s’apprête à ajouter l’an prochain de nouvelles places à ses terrains de stationnement, mais ces nouvelles places ne seront pas suffisantes.

 

Nous aurions voulu échanger avec vous sur le sujet, afin de tenter de trouver ensemble des solutions satisfaisantes pour les deux parties, soit la Ville, d’une part, et les élèves et les employés du cégep, d’autre part. Nous comprenons mal le refus que vous avez opposé jusqu’ici à notre demande et nous la réitérons une fois de plus.

 

Dans l’attente de votre réponse, veuillez accepter, Monsieur le maire, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

 

André Painchaud, président