M. Laframboise Algues bleues

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« TANT MIEUX SI NOTRE PROJET DE LOI EST ACCEPTÉ,
MAIS LE GOUVERNEMENT A ENCORE DU TRAVAIL À FAIRE »
- Mario Laframboise
 
« Avant même que le problème des algues bleues ait refait surface l'été passé, le Bloc Québécois déposait une motion pour éliminer les phosphates des détergents à lave-vaisselle et à lessive. Mercredi dernier, un projet de loi déposé par le Bloc Québécois allant dans le sens de la motion a passé l'étape de la deuxième lecture et a été appuyé par l'ensemble des partis. C'est un gain important obtenu par le Bloc Québécois, dont les pressions ont porté fruit. Cependant, la lutte aux cyanobactéries doit se poursuivre. Il faut maintenant que le gouvernement conservateur adopte un plan réellement efficace pour réduire les émissions des polluants atmosphériques comme les oxydes d'azote (NOX), qui favorisent tout autant la prolifération de ces algues », a déclaré le député d'Argenteuil-Papineau-Mirabel, Mario Laframboise.
« Notre projet de loi vise à bannir les phosphates dans les détersifs pour s’attaquer de front au problème des algues bleues qui prend de plus en plus d’ampleur. L’observation des lacs atteints par les cyanobactéries prouve que l’activité domestique est l’une des causes de ce problème. Avec la multiplication des propriétés autour de nos lacs, il risque de s’aggraver encore. C’est pourquoi il faut prendre les mesures pour le contrer dès maintenant, car c’est la santé de nos cours d’eau qui est en cause et, par extension, celle de toute la population », a pour sa part affirmé le député d’Argenteuil-Papineau-Mirabel, Mario Laframboise.
 
« S’il a finalement entendu raison sur la question des phosphates, le gouvernement conservateur doit aussi s’attaquer de manière sérieuse aux oxydes d’azote émis, notamment, lors de l’exploitation des sables bitumineux, parce qu’ils affectent sérieusement les lacs du Québec », a-t-il ajouté.

« Alors que toutes les industries émettrices de polluants atmosphériques sont tenues de réduire leurs émissions de NOX de 8 à 65 % d’ici à 2015, les compagnies qui exploitent les sables bitumineux sont exemptées de cette obligation. En fait, elles pourront même augmenter l’émission de ce polluant de 5 % pour la même période. Le gouvernement ne peut justifier cela. Nous lui demandons de cesser de privilégier les pétrolières et d’enfin leur imposer des normes de réduction des émissions polluantes afin, notamment, d’assurer la survie de nos lacs », a conclu Mario Laframboise.