
DÉVELOPPEMENT SAUVAGE ET INTENSIF À PRÉVOST
MÊME DÉFAIT PAR UNE MARGE DE 200 % , CHARBONNEAU CONTINUE
Règlement battu, Charbonneau continue dans le même sens
Le maire et les trois conseillers qui l'appuient (M. Poirier, J.-P. Joubert et S. Parent) font fi de la voix des Prévostois qui ont massivement signé le Registre du 3 octobre contre le développement dit des Vallons de 208 petites maisons minables qui, en plus de coûter plus cher de services que de taxes prélevées, dépasseront la capacité déjà insuffisante des services d'aqueduc. Charbonneau s'entête à détruire le caractère champêtre et la qualité de vie que des générations de Prévostois se sont efforcées de mettre en place.
Le maire et les trois conseillers qui l'appuient (M. Poirier, J.-P. Joubert et S. Parent) font fi de la voix des Prévostois qui ont massivement signé le Registre du 3 octobre contre le développement dit des Vallons de 208 petites maisons minables qui, en plus de coûter plus cher de services que de taxes prélevées, dépasseront la capacité déjà insuffisante des services d'aqueduc. Charbonneau s'entête à détruire le caractère champêtre et la qualité de vie que des générations de Prévostois se sont efforcées de mettre en place.
À la séance ordinaire du Conseil municipal de Prévost du 9 octobre 07, le maire a retiré le Règlement 310-71 concernant ce projet des Vallons, un projet parmi plusieurs du genre, en prétendant retourner à l'ancien règlement, qu'il refuse simultanément de diffuser. Pire encore, sans la vigilance de certains citoyens, l'assemblée ne se serait pas rendu compte que le règlement adopté concernant la rue « Mozart », inconnue des citoyens, n'était autre que la première phase du même projet tout juste rejeté par les Prévostois. Quels sont les véritables intérêts en jeu ? De plus, n'est-il pas scandaleux de constater que le maire persiste à financer 18% d'un tel projet ?
Dans la foulée de cette assemblée remplie à craquer de citoyens en colère, on aura laissé échapper que la ville serait déjà compromise avec le développeur. Comment ? De quel droit ? Depuis quand ? Par qui ?
On apprend également que lurbaniste a démissionné à son tour et que le Directeur Général, M Réal Martin, assumera ce rôle pour plusieurs mois. (le temps de passer le projet ?). Avant duvrer pour la Ville de Prévost, M Martin travaillait à titre de technicien en génie civil, notamment à la Baie James et à la construction du Stade Olympique, quelles sont donc ses qualifications dans cette fonction ?
Philosophie de gestion des Charbonneau
Depuis leur arrivée au pouvoir, les postes-clés dingénieur municipal, durbaniste et de surintendant de voirie nont cessé de connaître une rotation élevée et des démissions à répétition, certains postes étant plus souvent inoccupés quopérationnels. Pourquoi ces professionnels ne pourraient-ils pas travailler avec les élus ? Le roulement incessant du personnel clé à la Mairie nest-il pas révélateur dun vrai problème de gestion ?
Depuis leur arrivée au pouvoir, les postes-clés dingénieur municipal, durbaniste et de surintendant de voirie nont cessé de connaître une rotation élevée et des démissions à répétition, certains postes étant plus souvent inoccupés quopérationnels. Pourquoi ces professionnels ne pourraient-ils pas travailler avec les élus ? Le roulement incessant du personnel clé à la Mairie nest-il pas révélateur dun vrai problème de gestion ?
Un moratoire complet sur les projets de développement sauvage ne serait-il pas indispensable tant que les trois postes clés (ingénieur, urbaniste en chef et directeur des travaux) ne seront pas comblés par des personnes qualifiées et compétentes, tant que les études dimpact et de faisabilité ne sont pas publiées ?
Entre temps, un petit cercle très fermé de consultants peuvent faire à leur guise. Des développeurs se feraient même dire que leur ingénieur doit « être agréé par la Ville de Prévost », ce qui serait complètement illégal si la chose devait être confirmée publiquement.
Ce nest quau cours de la même assemblée survoltée que les citoyens ont enfin appris quun important règlement serait mis au vote dès le lendemain, pour un emprunt de quelques 560 000 $, soit pour environ 8 % du budget annuel, pour lachat de bacs de recyclage. « La publicité a été faite selon la méthode habituelle, déclarait M Joubert, ce qui veut tout dire
Ces mêmes élus ignoraient, semble-t-il quil existe un programme de subventions gouvernementales qui peuvent financer jusquà 30% du coût de ces bacs, soit 166 950 $ que le conseil refile tout simplement aux contribuables par pure ignorance !
Encore une fois, quattend le Ministère des Affaires Municipales pour analyser cette situation et agir en conséquence ?
Il serait souhaitable quune inspection minutieuse des façons de faire et surtout des plans durbanisme et denvironnement, sil en existe encore, soit réalisée par le ministère des affaires municipales.
Bernard Anton, Ph. D.
Citoyen de Prévost, engagé pour un environnement vert
et plusieurs autres Prévostois et Prévostoises
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