D. Ratthé: Création de places en garderies

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Le dogmatisme du gouvernement péquiste coûtera des millions aux contribuables

Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de Famille, Daniel Ratthé, a fortement déploré mercredi la réaction de la ministre Nicole Léger face aux questions soulevées par le deuxième groupe d'opposition, qui lançait l'idée de convertir immédiatement en places subventionnées les 11 000 places actuellement disponibles dans les garderies non subventionnées du Québec, plutôt que de créer de nouvelles places à grands coups de millions. Des représentantes de la Coalition des garderies privées non subventionnées étaient d'ailleurs en chambre pour assister à ce triste spectacle partisan de la part de la ministre. « La ministre Nicole Léger n'était même pas au courant qu'il y avait 11 000 places de disponibles dès maintenant dans les garderies privées non subventionnées. J'ai des petites nouvelles pour elle : dans son propre comté, à Pointe-aux-Trembles seulement, il y en a 261. Il reviendrait beaucoup moins cher de simplement subventionner ces places déjà disponibles puisqu'elles ne nécessitent pas de nouveaux investissements en immobilisation. Mais parce que le PQ est allergique au mot privé, il refuse de le faire. Au bout du compte, ce sont les contribuables qui devront payer pour les choix idéologiques du gouvernement », a déclaré le député de Blainville. 

Concurrence déloyale

En se privant du privé, non seulement le gouvernement péquiste dépense beaucoup plus d'argent des contribuables, mais il génère également une concurrence déloyale face à d'honnêtes entrepreneurs. « La ministre de la Famille est responsable de toutes les garderies, incluant celles du secteur privé. Elle se doit de respecter les droits de ces gens qui investissent temps et argent dans leur entreprise. Or, elle les laisse carrément tomber et génère même une concurrence déloyale face à eux. Une propriétaire de garderie de la circonscription de Nicole Léger a même perdu 46 enfants au profit des CPE au cours des derniers mois en raison du mépris gouvernemental à l'égard du secteur privé. C'est assez, il faut que les propriétaires de garderies privées soient respectés par le gouvernement», a ajouté Daniel Ratthé.