Rapport sur la langue de travail |
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Société |
Mardi, 04 Décembre 2012 |
En tant que première ville francophone d’Amérique et poumon économique du Québec, Montréal joue un rôle fondamental dans la définition identitaire du Québec. Le fait français étant au cœur de cette identité, cette présence quasi mur à mur de l’anglais au travail remet en question le droit fondamental des Québécois de travailler en français. « Ce fait est d'autant plus inquiétant considérant la proximité des Basses-Laurentides avec la métropole » a affirmé Réjean Arsenault, président de la SNQL. La SNQL se réjouit tout de même de constater que 89 % des travailleurs québécois utilise principalement le français au travail sur l’ensemble du territoire. Il peut être normal qu’une langue seconde soit utile à certaines fins, notamment dans la prestation de services, mais l’exigence de la connaissance de l’anglais est devenue à peu près systématique. On a qu’à consulter les offres d’emplois affichés dans la métropole pour s’en convaincre. « Une mise à jour de la Loi 101 nous apparaît essentielle pour pallier ce problème et nous espérons que des démarches en ce sens auront lieu sous peu », de conclure Réjean Arsenault. À propos de la Société nationale des Québécoises et des Québécois –région des Laurentides. |