Écrit par Gilles Bouvrette
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En 1874 (date du contrat notarié) des cultivateurs ont construit un aqueduc qui a desservit le village de la Chapelle. Un bassin réservoir en béton de 17 pieds par 14 pieds fut donc érigé sur la terre de Anselme Guénette, (propriétaire à l'époque de la terre).
Des tuyaux de bois en épinette rouge transféraient l'eau par gravité jusqu'au village sur une distance d'un mille. Pour traverser la rivière du Nord, des tuyaux de métal remplaçaient les tuyaux de bois. Ces tuyaux passaient sous la rivière où fut construit un peu plus tard le pont des Gratton. Cet aqueduc alimentera progressivement Saint-Antoine.
Le service de l'aqueduc fut interrompu entre 1963-64.
Le bassin 8 mois avant d'être ensevelli
Le tuyau de bois
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Écrit par Gilles Bouvrette
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Plusieurs étapes ont finalement fini par détruire
le village de la Chapelle et son charme d'antan.
- Les incendies.
- La construction de l'autoroute 15 en 1955 a engendré la destruction de maisons, chemins et des terres.
- L'expropriation de Mirabel en 1969.
- La construction de la route 158 en 1978 a donné le coup final au village. En plus de démolir des maisons et bâtiments et d'avoir scindé des terres, elle a causé un glissement de terrain qui a entraîné une partie du chemin et une maison dans la rivière. Cela a été causé par le mauvais drainage effectué lors de construction de la voie principale. On a dû aussi détruitre 2 autres maisons pour permettre la construction du nouveau chemin.
Noël 1979
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Écrit par Gilles Bouvrette
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Trouvées dans les dépositions judiciaires, examens volontaires et affidavits déposés devant les tribunaux d'État entre 1837 et 1840 une déposition de Casimir De Montigny qui nous révèle que le parvis de la Chapelle fut témoin d'assemblements patriotiques.
Casimir de Montigny, Écuyer, Négociant, dans la paroisse de St-Jérôme après serment prêté sur la Sainte Évangile dépose et dit : Que le 19 novembre de l'année 1837, Le témoin après la messe à la porte de la Chapelle de St-Jérôme, il aurait entendu le Dr Léandre Dumouchelle dire aux habitants; que l'évêque de Montréal recevait du Gouvernement une paye de mille Louis par année, que pour cette raison l'évêque était du côté du gouvernement; qu'auparavant il était Patriote; qu'adressant ensuite le Public il demanda aux habitants s'ils voulaient décrotter les souliers des Anglais; que sinon il fallait se défendre, que ceux qui ne voulaient point marcher, seraient aussi massacrés, que les troupes étaient défaites dans le Sud que les Canadiens avaient des fusils à quatorze coups, de sortes qu'un seul homme en valait quatorze. Le déposant ne dit rien de plus et a signé la présente déposition.
Assermenté devant moi février 1838
Casimir de Montigny
Le Dumont.
Pour en savoir plus voir Tribune de la petite histoire
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