Pierre Dionne Labelle appuie Roméo Saganash |
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Politique |
Dimanche, 23 Octobre 2011 |
Selon Pierre Dionne Labelle, l’élection de Roméo Saganash serait un événement aussi significatif que l’accession de Barack Obama à la Maison-Blanche. Juriste émérite lié aux négociations ayant mené à l'adoption de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, Roméo Saganash a aussi joué un rôle de premier plan dans la négociation et la conclusion de la Paix des Braves entre le gouvernement du Québec et le Grand Conseil des Cris. Issu d’une famille de 14 enfants et retiré de son milieu familial à cinq ans pour être envoyé, avec ses frères et sœurs, dans un pensionnat, la vie de même que l’engagement politique de Roméo depuis 25 ans, témoignent à eux seuls de l’incroyable résilience d’un homme et de celle d’un peuple, face à l’assimilation forcée. Imaginez la crédibilité et la pertinence renouvelée du discours du Canada à l’échelle internationale qu’apporterait Roméo Saganash à titre de premier ministre pour donner suite au protocole de Kyoto : « Quel puissant message d’espoir nous enverrions au reste du monde ! », lance Pierre Dionne Labelle. Il faut harmoniser dès maintenant et pour les générations futures, le développement économique, la justice sociale et la protection des écosystèmes, avant qu’il ne soit trop tard. Or, personne n’est mieux placé que Roméo pour témoigner de l’impact négatif du réchauffement climatique sur les écosystèmes et sur les peuples de la forêt boréale et du Grand Nord. Tout aussi convaincants seraient ses appels à établir des règles économiques mondiales équitables visant une meilleure répartition de la richesse entre tous et toutes pour mettre fin à la pauvreté et à l’exclusion sociale. Pierre Dionne Labelle a reconnu chez Roméo et Jack une qualité commune, celle de l’humilité de l’homme devant les autres, devant l’immensité et les mystères de la vie. L’élu de Rivière-du-Nord raconte : «Quand j’ai rencontré Saganash, je ne cherchais pas un nouveau chef, ni le pouvoir, ni le destin, mais la route perdue qui pouvait nous amener plus loin. Alors qu’un voilier d’outardes dans le ciel d’automne prenait son envol vers d’autres rivages, il m’a dit : «Marchons ensemble vers l’horizon, il est encore loin».» |