Le député du Bloc Québécois juge inacceptable l’attitude du premier ministre qui a complètement esquivé le groupe des manifestants venus le rencontrer. Pis encore, il a délégué l’un de ses valets, son nouveau député de Roberval—Lac-Saint-Jean, Denis Lebel, qui n’y a pas été par quatre chemins pour livrer le message qui suit : « Si vous voulez que le problème se règle, rappelez-vous pour qui voter la prochaine fois. »

 

« Si l’on suit la logique d’une telle réplique tout à fait inacceptable, on pourrait en conclure que les citoyens de Roberval—Lac-Saint-Jean qui ont élu Denis Lebel n’ont pas voté du bon bord, puisque son gouvernement n’a toujours rien fait pour aider les travailleurs forestiers de sa région, pas plus qu’il n’a agi pour les aînés », a lancé Mario Laframboise.

 

Le porte-parole du Bloc Québécois rappelle que le remboursement rétroactif de toutes les sommes qui sont dues dans l’affaire du Supplément de revenu garanti constitue une promesse du gouvernement conservateur et qu’il n’est jamais trop tard pour revenir à de meilleurs sentiments en autant qu’on ait l’humilité nécessaire pour reconnaître ses erreurs.

 

« Dans l’histoire du programme Placement carrière-été, les conservateurs n’ont pas reconnu leurs erreurs par les paroles, mais ils se sont quand même rendus aux demandes du Bloc Québécois et des intervenants directement concernés en rétablissant les termes de l’ancien programme. Les conservateurs n’ont qu’à agir de la même façon dans le cas du SRG », a repris Mario Laframboise.

 

« Au lieu de répondre aux aînés qu’ils n’ont pas voté du bon bord, comme son courageux député de Roberval—Lac-Saint-Jean a lancé aux manifestants qui réclamaient que justice soit rendue dans le cas du SRG, les conservateurs devraient utiliser leurs énergies pour remplir leurs promesses. Ils doivent accorder aux personnes âgées la pleine rétroactivité et l’indexation au seuil du revenu minimal, qui permettront enfin aux aînés dans le besoin d’avoir accès à un revenu décent et d’obtenir l’argent qui leur est dû. Il n’est pas trop tard, mais cette attente, pour toutes ces personnes âgées qui se trouvent en situation précaire, doit prendre fin », a conclu Mario Laframboise.